Le Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) est né de la nécessité pour le Togo de réduire significativement sa vulnérabilité face aux catastrophes. En effet, le pays n’est pas exposé aux aléas d’origine sismique, mais il doit gérer plus régulièrement des situations d’urgence et de catastrophe d’origine hydro météorologique. De manière périodique au cours des dernières décennies, puis de plus en plus récurrente à partir de 2007, le Togo subit divers aléas tels que les vents violents, la sécheresse, les épidémies, les éboulements de montagnes et surtout les inondations. Les inondations, essentiellement consécutives aux variations du climat, un fléau planétaire, ont particulièrement éprouvé le Togo qui est alors contraint de renforcer sa résilience.
Le PGICT dont les accords de don ont été signés le 20 avril 2012 mobilise US$ 16 947 408. Ce fonds mis à la disposition du Togo par la Banque Mondiale est la somme d’un ensemble de contributions apportées par plusieurs partenaires financiers notamment le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), la Facilité Mondiale pour la Réduction des Risques de Catastrophes et le Relèvement (GFDRR), de l’Union Européenne, la plateforme TerrAfrica et le Fonds des pays les moins avancés (FPMA).
Le PGICT a quatre composantes dont trois opérationnelles et une quatrième consacrée à la gestion du projet.
Composante 1: Renforcement institutionnel et sensibilisation
Composante 2: Activités communautaires d'adaptation aux changements climatiques et de gestion durable des terres
Composante 3: Système d'alerte précoce, de suivi et connaissance
Le système d'alerte précoce national (SAP) sera élaboré pour informer les communautés des risques d'inondation à venir.